Le système financier n’a rien perdu de son charme ni les repos de leur éclat

Gigantesque et vital pour le système financier, le marché des « repos » est estimé par la Banque des règlements internationaux (BRI) à 12 mille milliards de dollars (*). Et il est régulièrement sujet à des accès de fièvre qui demeurent à chaque fois inexpliqués, ce qui a conduit celle-ci à lancer une étude prévue pour durer deux ans pour tenter d’y voir plus clair dans l’avenir.

Contrôle social à l’américaine

Les révélations se succèdent et les bonnes pratiques présumées en prennent un sacré coup. Tout leur semble permis à condition de ne pas se faire prendre, et disposer d’une gigantesque base de données d’adhérents ou de clients est décidément trop tentant. Au palmarès des déviants, Facebook tient la corde mais n’est pas la seule des GAFAM à utiliser en catimini nos données tout en jurant de sa vertu.

Les habits neufs du capitalisme

Le moment est donc venu de réfléchir, pas encore d’agir ! Il serait temps, vu tout ce qui ne tourne plus rond et que l’on ne comprend pas. Des idées jadis incongrues fleurissent là où l’on ne s’y attendait pas, signe que celles d’hier ne sont plus du tout satisfaisantes. Quitte à commettre des emprunts pour l’affichage, à dénaturer le concept de revenu universel par exemple, ou à élargir la responsabilité sociale des entreprises sans clarifier ses conséquences concrètes.

Comment sortir du piège

Éclipsé dans l’actualité par le show du G7, le symposium annuel de Jackson Hole, aux États-Unis, vient de se terminer. Il avait cette année comme thème « les défis de la politique monétaire », une formulation fort à propos étant donné les interrogations que celle-ci soulève pour la suite. Suscitant des divergences marquées d’appréciation au sein de la Fed, à lire les minutes de sa dernière réunion, ou bien la conviction qui se répand que la situation dépasse les banques centrales et que d’y répondre n’est pas de leur ressort.